Sur la nature de l'art sacré

Sur la nature du rituel

La composante mystique de la danse rituelle

Sur la nature de l'art sacré

Je tiens à rappeler encore une fois le principe de la multiplicité. Les univers peuvent être de toute nature, toute forme et toute échelle. Un spectacle, un livre, une danse, un film, un service divin sont des exemples de différents univers. L’univers de l’Agneau, créé sur le Diskos, possède exactement la même force spirituelle, que l'univers entier, y compris le ciel et l'espace terrestre avec des galaxies, d’innombrables étoiles et des planètes. Et même plus encore car l'Agneau eucharistique est un porteur du monde du siècle prochain.

À première vue, cet ordre peut paraitre impossible et même absurde. Toutefois, si vous suivez le processus selon lequel l'objet du rituel est relié à l’énergie de l’Eternité, tout deviendra clair. Le fait est qu’il n’y a pas besoin de placer manuellement dans le petit pain tout l’espace avec des galaxies, des églises et des corps des saints. L’Agneau ce n'est pas une boîte où l’on place des objets matériels de l'univers. L’Agneau est un petit pain qui, à travers le sacrement de la rupture du pain, est relié avec cette énergie primaire à travers laquelle tout ce qui existe reçoit son être. Voila comment ça marche! La matière est reliée non pas du côté des extrémités inférieures, c’est-à-dire du côté des tropos où elle reçoit des propriétés tridimensionnelles, mais du côté des logos qui ont une nature immatérielle. Il est impossible de placer toute la galaxie dans un cube de 60 cm3, c’est absurde. Toutefois, si l’on relie un objet matériel aux énergies d’origine des logos, à travers lesquelles tout est créé, alors le petit pain deviendra porteur du monde entier dans le sens direct du terme. Parce que l'énergie d'origine de l'Eternité et du temps a une nature spirituelle spéculative.

Les logos n'ont pas de dimensions de l'espace. Un rayon du logos traverse tout à la fois la réalité matérielle. Ainsi, pour qu’un objet ou une action devienne un symbole, il faut relier son tropos au logos correspondant à l’objectif fixé. Les liens du type surnaturel sont créés à travers la bénédiction et la prière spéciale. Supposons qu’il faut d’abord bénir le pain, pour le sacrement eucharistique, et le relier, à travers la prière, avec l'énergie de l'éternité divine, le domaine du Nom de Dieu qui se trouve dans un siècle éternel intègre. Alors ce ne sera plus un simple pain devant nos yeux, mais un porteur de la lumière incréée Trinitaire, à travers laquelle Dieu a créé notre monde. Ensuite, nous réalisons la réfraction de l'éternité et obtenons la croix vivifiante, contenant quatre courants du temps. Maintenant nous avons un jeu complet des énergies de la Création et pouvons construire sur le Diskos des univers intègres avec les caractéristiques souhaitées. Ensuite, ce projet est présenté à Dieu. Ainsi fonctionnent des liaisons surnaturelles. Tout objet du monde visible, tout geste ou action, absolument tout peut être relié aux énergies de la réalité invisible où se trouvent des forces spirituelles. Il faut tout simplement relier le tropos d’un objet à un logos quelconque pour que cet objet devienne un symbole de la force requise. Un symbole signifie « un porteur ».

Alors, le prêtre reçoit un volant dans ses mains, à travers lequel est réalisée une codirection du temps et de l'éternité. D'une part, le volant est dans les mains de l’homme-prêtre, et d'autre part - dans les mains de Dieu. C’est ainsi que l'univers est dirigé.

La première partie du travail de direction du monde appartient à l’homme, l’autre moitié - à Dieu. L'église prend l'initiative et fait une offre. Dieu l’étudie et trouve une façon originale de sa réalisation. Ainsi fonctionne la synergie. « En ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père, il vous le donnera en mon nom » (Ин. 16:23).

Lorsqu'il s’agit des principes des rites sacrés, le Christ commence presque toujours une phrase avec les mots « en vérité, en vérité » parce que le rite sacré est composé de deux parties. La première partie de l'action est réalisé par l’homme, la deuxième – par Dieu. En instaurant le sacrement eucharistique sous forme d’une rupture du pain, le Christ a appelé ses disciples diriger le monde, vivifier l'avenir et créer l'ordre mondial du Nouveau Testament. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix; je ne la donne pas comme la donne le monde. Que votre cœur ne se trouble point et ne s'effraye point » (Jean 14:27).

« Quand le Consolateur, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous guidera dans toute la vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13).

Voila de quoi parlait le Christ lors du dernier repas pascal, la Cène. Le sacrement eucharistique doit nécessairement viser l'avenir. La nature du rite eucharistique est un pain rompu. Autrement dit, le rite sacré doit être réalisé par la même force à travers laquelle sont construits les mondes. L’Eglise, tant qu’elle détenait des connaissances sur l'essence de l'art sacré de Melchisédech tout au long de plusieurs siècles, pouvait diriger l'histoire à travers la modélisation des mondes eucharistiques du futur.

Sur la nature du rituel

Sur ces principes sont construits le service divin, ainsi que les rituels occultes. La différence est dans les énergies spirituelles auxquelles est relié le rituel. Tout d'abord, les objets ou les actions sont présentés comme des symboles de certaines forces ; ils deviennent des porteurs de ces énergies. Puis, certaines manipulations sont réalisées avec ces objets, une histoire est racontée, dans le but d’obtenir une image la plus intègre possible d'un monde, saint ou infernal, antichrétien. Cette image obtenue est une sorte d’un code de programmation qui est chargé dans un système d'exploitation de l'univers. Puis, des changements qui sont nécessaires aux organisateurs du rite sacré, notamment à Dieu, se produisent sur terre. Ou, au contraire, les Illuminati organisent chaque année un spectacle costumé dans le bosquet de la Bohême, par exemple. En apparence, ça ressemble à un spectacle théâtral, mais en réalité c’est un rituel ordinaire, à travers lequel l'histoire de l’humanité est dirigé dans une certaine direction. Chaque personnage est porteur d'une énergie de l'arsenal de Méphistophélès, mais également, dans une certaine mesure, du côté de la lumière. Cette technologie est présentée sur la couverture de «The Economist». Nous l’avons déjà examinée en détails. Chaque homme politique est porteur d'une force spirituelle. L’un d’entre eux interprète le rôle du système financier, l’autre - un rôle de l'église, ou encore d’une guerre ou d’un virus. Il y a des personnages qui symbolisent un réveil de l'Eglise, ainsi que le processus de l’Exode, d'autres interprètent des Illuminati. Ainsi est interprétée l'image de l'avenir sur la scène du bosquet de la Bohème, ces mêmes événements qui sont programmés pour l'année prochaine.

Comme l'Eglise ne présente pas à l'univers et à Dieu ses propres projets d’avenir, l'histoire se développe uniquement selon les projets des francs-maçons. Il est fort probable qu’en 2015 sur la scène du bosquet de la Bohème sautaient des personnages, représentant la fameuse réunion à La Havane. A cette époque les Illuminati étaient les seuls à savoir ce qui se produirait en février 2016. Par conséquent, s’il y a des gens qui ne sont pas encore au courant, l'église synodale est un projet des Illuminati et elle a un maître, l’invisible Karabas Barabas qui tire les ficelles des marionnettes interprétant soigneusement le rôle des évêques orthodoxes. Bien évidemment, ils ne reçoivent aucun don de Dieu, prévu à cet effet, aucun don apostolique, ni prophétique, ni miraculeux. Mais, ils ne se soucient guère des commandements du Sauveur avec les apôtres, ni des canons des saints Pères, ni du peuple naïf qui boit chaque leur parole, parce que l’église synodale, tout comme l'Amérique capitaliste et la Russie socialiste, est un grand théâtre des Rothschild.

La composante mystique de la danse rituelle

L’Orthodoxie a subi des changements tectoniques. Avant la scission c'est l'Eglise qui définissait toujours l'avenir. L'Eglise orthodoxe était universelle non par son nom, mais par la mission qu’elle réalisait qui consistait en direction de l'univers entier. Et les services divins préservaient non seulement la tradition, mais étaient constamment renouvelés par de nouvelles propositions, présentées à Dieu. Pouvez-vous imaginer à quel point la vie était intéressante en Russie! Le peuple orthodoxe vivait en co-création avec le Christ, le Créateur de l'univers ! Chaque chrétien réalisait une mission d’un roi du monde et d’un prêtre de Dieu, la mission de Melchisédech. La vie était fondée sur la communion aux plus grands mystères de la puissance divine. Et la puissance de la sainteté était une réalité quotidienne, pas des histoires tirées des livres.

Chaque objet du ménage, des éléments des vêtements, tout était relié aux fils du temps partant vers l'éternité. Sur la base des relations de tropos-logos étaient créés des mondes de chants et des danses rituels. Si le chant était relié au Nom de Dieu, elle devenait une prière, une forme mystique dans laquelle se déversait la grâce divine. Par conséquent, la lumière spirituelle est tellement ressentie dans les chansons folkloriques russes. Les forces angéliques sont toujours orientées sur l’homme, parce que l’homme est le dernier maillon dans la structure du monde. Toutes les actions de l’homme sont rituelles par leur nature, c’est-à-dire, imprégnées d'un symbolisme profond. Les anges se soumettent au comportement de l’homme, même si cet homme est un ignare absolu. Ils lisent la langue des images et des mouvements rituels. Par exemple, si une femme a la tête couverte, elle représente l'énergie d’une forme. Si sa tête n’est pas couverte – l’énergie du contenu.

Si vous créez une mode pour un certain style de la musique ou de la danse, la foule des ignares se jettera interpréter le rôle des sacrificateurs aveugles, menant le monde, littéralement, au diable. Supposons que les tropos du Rock'n Roll sont rattachés aux antilogos du nom de la bête, aux énergies de l'enfer. A travers un twist joyeux, les foules des idiots à travers le monde se mettent à créer des images des univers en désintégration. Les styles rebelles de la musique qui ont apparu dans les années soixante, sont les projets rituels des Illuminati. Tout a été fait pour que l'humanité créé, par ses propres mains et pieds, un avenir qui représente des pierres qui roulent sur une pente à leur perte. En conséquence, les vestiges de l'ordre traditionnel du monde ont finalement été piétinés.

Ainsi, tous les éléments du corps humain ont une nature symbolique, c’est-à-dire, ce sont des tropos liés aux énergies spécifiques du temps et de l'éternité. Par conséquent, chaque geste et chaque mouvement ont une signification. Sur cette base sont créés des danses rituelles. Des gestes et des mouvements créent une histoire. Les forces angéliques, ces mêmes yeux sur les jantes des roues des Tétramorphes, lisent le programme et mettent en marche des scénarios appropriés. Et les images du futur deviennent réalité. Par exemple, quand le prêtre lève ses mains vers le ciel, c’est un signal pour les chérubins d’établir une connexion entre la terre et le domaine du jour éternel, parce que la main est un symbole de l'action. Les mains levées et écartées à l'image des rayons ouverts de l’Astérisque est un symbole du jour éternel. Il en résulte une action dirigée vers l'éternité.

Quand le prêtre lève ses mains, les chérubins transmettent, à ce moment, les fils des siècles à la Reine du temps intègre, à la Mère de Dieu qui les relie en entier et transmet au Sauveur comme un nouvel habit, tissé à partir de la lumière des siècles frais, du temps frais. Le Sauveur se revêt de cette lumière et s’intronise, puis s’élève vers Dieu le Père. Ici la Sainte Trinité examine le projet présenté. Ainsi, la prière doit obligatoirement avoir un format de l'univers. Ce format est cette même langue dans laquelle l'Eglise conversait avec Dieu auparavant et Dieu l’entendait.

 

 

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