Le fondement de l’Eglise

La pierre d'achoppement

Alors, quelle est la forme correcte?

Le mensonge à grande échelle!

Bienvenue dans la réalité

Le fondement de l’Eglise

Toute cette situation incroyablement embrouillée avec les rites, le signe de croix à deux doigts, le double alléluia, les prosphoras, les particules, l’orientation de la procession et tout le reste, peut être démêlée à travers la formule du temps, parce que tous les rites sont basés sur cette plate-forme. L’office divin est un mystère, d’après son essence, une sorte de mise en scène, où est interprétée la vie du Royaume divino-humain de la Sainte Trinité. Autrement dit, c’est une présentation du Projet de Dieu qui dévoile l’ordre du monde du siècle futur. Telle est l'essence de la liturgie. Seulement, ce n’est guère un jeu, bien évidemment, mais l'introduction dans la vie réelle du Royaume divino-humain.

La Liturgie est un être, et le modèle de l’être est une formule du temps. Comme nous l'avons déjà dit, le Seigneur a créé deux états de l'être: l'un est fragmenté, le second est intègre. Le premier être ressemble à une pyramide: il essaye de se rassembler, de ses quatre côtés fragmentés, en un sommet intègre. Et dès que l’intégralité est atteinte, un lien est créé entre notre monde humain créé et le monde incréé du Sauveur. Alors, les saints, habillés dans un état intègre, passent dans l'être de Dieu, c’est-à-dire, héritent le salut et la vie éternelle. Ainsi est structurée la sainte Église.

L’office divin est basé sur la formule du temps, car elle reflète la nature de l'Éternel, c’est-à-dire, de Dieu-Homme.

La pierre d'achoppement

Afin de détruire l'ordre du monde chrétien, les Juifs rusés ont délibérément embrouillé, pendant plusieurs siècles, la question de la formule du temps. Maintenant, il n’est possible de rétablir la vérité ni selon les sources officielles, ni selon les originaux, ni selon les traductions.

Afin de traduire correctement le sens d'un texte particulier, il faut connaitre le sujet, c’est-à-dire, comprendre en quoi le temps est différent de l'éternité. Les temps peuvent être nombreux, l'éternité est toujours unique. Et seulement avec une intention malveillante, il est possible de transformer l’expression «pour toute l'éternité» en un oxymore «pour tous les éons», ce qui correspond en russe à « pour tous les siècles ». C’est du grand n’importe quoi, parce que l'éternité n’existe pas au pluriel.

En fait, les auteurs de la Sainte Écriture ont essayé, de différentes manières, de transmettre une idée simple sur le temps, rassemblée dans une éternité intègre. De cette idée est née une forme spéciale, un nombre double en quelque sorte. Maintenant, le nombre double n’est pas utilisé. Certains mots sont conservés, tels que: les yeux, les oreilles, les jambes, les bras. Nous parlons d'un seul organe, mais le définissons au pluriel, par exemple, quand quelque chose est tombé dans l’œil, nous demandons: « As-tu rincé tes yeux? ». Ce qui est au pluriel, par sa nature, obtient une telle forme.

La situation similaire est avec la théologie du temps. Il s’agit ici non seulement de l'éternité, comme une donnée, mais d’un concept du christianisme. Il consiste en rassemblement de tout l’être en entier. Par conséquent, la même expression grecque a une double signification: d'une part, il y a beaucoup de siècles, d’autre part - un siècle intègre unique. Eh bien, c’est en quelque sorte une «pluralité-singularité» ou la «chasteté», toute la sagesse rassemblée dans le Christ unique. Voilà c’est tout. Sans comprendre la nature de l'Eglise du Nouveau Testament, il est impossible de faire une traduction correcte. La lettre n’est pas d’une grande aide ici, il faut comprendre par l'esprit.

Alors, quelle est la forme correcte?

Si l’on analyse toutes les sources disponibles, anciennes et modernes, manuscrits et imprimés, on verra que la formule du temps a pratiquement toute la gamme des traductions dans le même texte. Dans ce tableau sont réunies toutes les significations du mot grec «siècle» des Saintes Écritures. Comme on peut le constater, c’est le pluralisme total et la liberté d'opinions absolue. Il est traduit en pluriel, au singulier, comme éon - éternité et comme un siècle. Le même arbitraire règne dans toutes les traductions russes qui ont été faites pendant la période synodale.

Voyons quelle était la situation avant le début de l'impression et essayons de comprendre si l’impression des livres était vraiment nécessaire. Prenons, par exemple, le sixième verset du premier chapitre de l'Apocalypse de Saint Jean. C’est une version manuscrite de l’Apocalypse du XVe siècle. Quelque part en Allemagne lointaine, M. Johann Gutenberg a inventé sa machine infernale, mais pas un seul livre dans l'alphabet cyrillique n’a été encore imprimé. Le Russ vit sans impression, en continuant, d’un siècle à l’autre, de recopier manuellement des textes sacrés. Et pendant des siècles, ça ne pose aucun problème. Alors lisons : « … et qui nous a faits rois et prêtres de Dieu, son Père, à lui la gloire et la puissance des siècles des siècles! Amen! » (Révélation 1:6). Et maintenant, regardez le texte d’origine.

Sur Internet, vous pouvez trouver une bibliothèque des papyrus grecs qui datent de la fin du VIIe siècle et contiennent l'une des publications les plus anciennes du Nouveau Testament. Alors, regardons: le papyrus numéro 18 contient le début de l'Apocalypse de Saint Jean. C’est le premier chapitre, du quatrième au septième verset. C’est l’époque de grands Cappadociens. L'église chrétienne est au plus haut degré de son développement.

Toutes les traductions connues de l'Apocalypse ont été réalisées essentiellement à partir de cet artefact. Il est perdu, dans certains endroits, mais les scientifiques, en le comparant avec d'autres manuscrits de l'époque, ont pu récupérer la totalité du texte. Alors regardez comment sont présentés en grec les quatre versets récupérés. Nous avons de la chance car le fragment, avec la formule du temps qui nous intéresse, reste intact. C’est ici qu’il se trouve: la quatrième ligne à partir du bas. Sélectionnons, copions, déplaçons dans le traducteur Google et obtenons une traduction automatique mot à mot. Cependant, on peut constater de suite que le second mot « siècles » est complètement absent de l'original.

Maintenant, regardons les traductions modernes. Elles sont également faites à partir de cet original. On obtient quelque chose comme ceci: « … et qui nous a fait un royaume et des prêtres de Dieu, son Père. A lui la gloire et la puissance pour des siècles et des siècles! Amen! ». Ici, en principe, tout est correct, sauf, bien évidemment, le dernier mot « des siècles et des siècles». Google donne une version plus correcte. La gloire et la puissance de Dieu se trouvent dans l’éternité unique, pas dans les siècles. Par conséquent, si nous utilisons le mot «siècle», il faut l'employer au singulier, comme c’était fait à l'époque de la Sainte Russie.

Le siècle est une éternité unique, les siècles est une pluralité des temps. Tout est si simple que ça.

Le mensonge à grande échelle!

Prenons, comme exemple, encore quelques traductions du verset faites par de différents traducteurs. Ici, également, le deuxième mot « siècles » est inexistant. Prêtez attention que dans l’original, il s’agit du royaume, et non pas des rois. Le Seigneur rassemble les chrétiens dans un royaume unique des prêtres, Il ne fait pas de chacun un roi et un prêtre, comme c’est écrit dans la version synodale falsifiée.

Il n’est possible d’être un prêtre de Dieu que dans un sobor, pas à titre individuel. Regardons maintenant des traductions falsifiées, leur trace mène à la Société biblique. C’est une organisation maçonnique typique. Les analogues des sociétés bibliques ont été créés dans tous les pays chrétiens. Leur apparition est associée à la transition des méthodes de recopiage manuel à l'impression mécanisée.

Au début du XIXe siècle, les machines à vapeur et le papier à rouler ont commencé à être utilisées dans l'impression. Les tirages se sont mis à croître de façon exponentielle. La mission des sociétés bibliques consistait en distribution de masse des Saintes Écritures déformées. Tous les textes ont été finalement corrigés de sorte qu’au le XIX siècle l'église s’est retrouvée avec une nouvelle doctrine, en fait, sans rapport avec le christianisme, fondé par le Sauveur et les apôtres.

Supposons, dans notre exemple avec le sixième verset, le «royaume» a été remplacé par les «rois» et «l’éternité» par « des siècles des siècles », ce qui a complètement changé l'essence de l’enseignement du Nouveau Testament. Littéralement, il a été retourné à l'envers. Et le dernier mot rajouté est une effronterie absolue. Certaines traductions modernes le mettent entre crochets, pour être honnêtes. Habituellement, ainsi sont spécifiés des fragments perdus qui ont été complétés, par la suite, par des chercheurs, guidés par le contexte général. Cependant, dans notre cas, on peut voire clairement que ce mot est absolument absent du texte original. Dans les éditions synodales, il n’y a aucune trace des crochets, c’est-à-dire, il s’agit d’une falsification absolue, tant dans la forme et que dans le sens.

Bienvenue dans la réalité

Ainsi, si l’on compare l'original grec du IIIème siècle avec le manuscrit en slavon du XVème siècle, il n’est pas difficile de tirer une conclusion qu’avant le début de l'impression, l'Eglise orthodoxe a possédé la traduction la plus précise du Nouveau Testament, et tout ce qui est arrivé plus tard à l'église, à la Russie et au peuple russe, est résultat d’une action planifiée.

Nous sommes au seuil de grands événements que l'église n’a jamais vécu dans son histoire. Absolument tous les livres imprimés des Saintes Écritures sont une falsification malveillante.

 

 

Commentaires   

# Le schisme (3)Leila 06-02-2020 13:32
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